sábado, 14 de noviembre de 2015

La mort n’est pas mourir, mais tuer.


Traduction d’un poème dans mon livre,
"El Sol en su cenit". Ed Carena. Barcelone 2014.


Pardonnez des erreurs de traduction.
Je l’ai fait aujourd’hui avec amour. 

Pour toutes les victimes du terrorisme.
In memoriam.

Comment un cœur peut
tirer de sang-froid
et suivez survivante?

La mort n’est pas mourir, mais tuer.

Qui tue est un cadavre sans âme;
qui tue, pas celui qui meurt.

Qui tue est insensible.
Il est aveugle. N’écoute pas.
L'odeur de la mort est le sien.
Il ne goute aucune autre saveur comme celle de la mort.

Sa faux a oublié le touche
de l’embrassade;
du serrer la main;
il souffre d'amnésie de caresses.

Sa soif
boit larmes avec abondance.
Sa faim
ne goûté pas le pain de la parole;
ne digère pas la paix de la parole;
sa voix est le vacarme, le coup de feu, l'explosion;
son seul argument est l’extorsion.

Sicaire du rancœur,
ça serait sa seule victoire:
montrer l’haine par les pupilles
de les gens tourmentées.

Si ils nous faites comme eux
ils ont gagné!

Peut-être qu'ils peuvent nous tuer,
ne laissons pas
changer les notre cœurs;
nous vivrons moins, oui,
mais mieux qu'eux!

Que la peur ne nous laisse pas
en dehors de cette histoire:
nous faisons taire avec paroles son beugler.
Que notre indifférence
ne tapis pas le chemin de leur gloire.

La mort n’est pas mourir, mais tuer.

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